Depuis hier matin, mon état est pas compréhensible, c'est un truc de dingue!

Je sais pas si 'est du au fait que j'ai dancé sur "Come on Eileen" le matin avant de partir au collège, mais je me sens vraiment... Bien. Je crois, j'en suis pas sure. 

C'est pas comme s'il s'était passé un truc de ouf, qui m'ai rendu heureuse, je sais même pas si je suis heureuse! C'est peut être prace qu'il fait beau, mais il fait pas beau que depuis hier matin. Je sais pas ce qu'il se passe! Hier, j'ai travaillé tard, mais ça m'a pas énervé, et en plus je suis sure que je vais avoir 20 à mon controle. Ce matin je me suis réveillée a 6 heures parce que j'ai fait un chauchemard, et ça m'a pas énervé de ne pas avoir réussi à me rendormir. Quand je me suis levé j'était super réveillé et j'ai pu discuter avec mon père et ma soeur normalement, comme avant, quand on se réveillais pas trop tôt et que j'avais assez les pieds sur terre pour répondre aux questions qu'on me posait. Moi le matin ça m'énervre trop qu'on me parle. Chai pas si c'est pareil pour vous. 

Par contre, j'ai vraiment pas envie d'aller en cours demain, et je pense que cet état va prendre fin demain quand je serais arrivée au collège et que j'aurais espagnol avec cette prof que j'ai envie d'étrangler a chaque fois qu'elle fait une réflexion. Aussi ce qui m'énerve c'est que demain j'ai sport, et j'ai physique chimie, encore une prof que je déteste qui a des attitudes trop... Enfin je sais pas mais genre elle nous claque des doigts comme si on était des chiens, elle nous accepte pas en cours si on à pas notre carnet, et elle vérifie a chaque fois si on l'a bien, comme si on l'avais pas déjà fait à la grille! Enfin je vais pas commencer à parler des choses qui m'énervent parce que pour l'instant ça va. Enfin, maintenant que le soleil s'est couché, c'est un peu moins bien, mais c'est pas grave. Il faut que je mange et que je dormes. 

Et tout ira bien. 

Tout vas toujours bien.

       Je crois que j'ai un problème dans ma tête, en fait, je le sais depuis longtemps. J'ai trois états en ce moment. Le premier et celui quand je me sens bien, que je suis contente. Le deuxième, c'est quand je suis triste et que j'ai peur de tout. Le troisième et plus compliqué, c'est quand on est au fond du trou mais qu'on ne veux pas abandonner. 

       Cet état est horrible. En même temps tu est triste, mais tu ne veux pas l'être, tu ne veux pas dire aux gens que tu est triste, parce que ça affirmerais que tu est triste. Bref. Et puis je le disais dans un  autre article, je en souris pas pour que les autres pensent que je suis heureuse et que je vais bien, je souris pour moi, pour me faire plaisir et pour me prouver que j'arrive encore a prendre goût a la vie. Sérieusement, j'ai 13 ans, merde à la fin, il me reste peut-être 90 ans à vivre, je ne vais pas m'écrouler alors qu'il me reste tant d'années! 

   Aujourd'hui, une fille m'a dit en pleurant "Ma vie est pourrie!". Je l'ai consolée. Pourquoi? Je ne sais pas en quoi sa vie est pourrie. De ce que je sais, elle n'a rien pour pleurer. Peut être pleure t-elle parce qu'elle se rend compte que les gens ne l'aiment pas trop. Mais elle colle tout le monde et ça énerve tout le monde. Enfin voilà, je n'étais même pas compatissante pour cette fille, et pourtant je l'ai réconfortée. Maintenant, quelque chose en moi me donne envie de donner des gifles. J'en veux aux gens qui ont une vie totalement normale de se plaindre qu'ils sont tristes, alors que les gens vraiment tristes ne s'en plaignent pas et vivent avec.  

  Depuis ce matin, j'ai une boule dans la gorge. Comme si j'allais vomir a tout moment. Cette boule était partie à midi, et est revenue après les cours. Qu'es ce que c'est celle boule? Je pense que c'est une masse de sentiments. Lesquels? Aucune idée. Rancoeur, jalousie... tristesse? Non. Je ne suis plus triste. La tristesse n'existe pas. C'est un mot inventé par ceux qui se plaignent de leurs vies banales. De la peur, de l'angoisse, du dégout. Je me dégoute, comment je peux être si gentille avec cette fille qui me traite comme une merde? Peut etre est-ce cette sensation de dégout qui me donne envie de vomir? Je ne sais pas. Dans tous les cas, je ne vais pas bien. C'est clair. Ca tourne pas rond dans ma tête. J'ai peur qu'on me prenne pour une folle. Non. Je n'ai pas peur des gens. Ils peuvent me prendre pour une folle, ce sera leurs choix, ils resterons débiles et malsains de leurs cotés. Les gens qui parlent dans mn dos ont trouvé leurs places: Derrière. 

   Pourquoi j'en suis là, ayant pour seul confident un blog? 

   Le truc, c'est que je suis plus forte que tout le monde. Mais ils ne le voient pas. 

  A force de compter les étoiles, ils ont perdu la lune. Et la lune, c'est moi.

Le désespoir est un vocable creux inventé par ceux qui ne regardent jamais les étoiles.

Bonjours les gens, 

les petits, les grands, 

les normaux et les mutants.

Aujourd'hui, mon esprit est ailleurs.

Envellopé dans une brume intérieure.

Mon âme est séparée de mon coeur.

J'en ai marre de ma petite vie.

Je veux bouger, sortir du lit.

Il ne se passe jamais rien. 

Je ne vais jamais bien loin. 

Enchainé aux piliers de la vérité, 

j'essaye en silence de ne pas pleurer.

Lettres de l'intérieur, John Marsden.

Il est 23h 22, j'aurais surement dû éteindre depuis une heure et demie, mais je ne sais pas ce qu'a ma mère, elle n'est ni venue me dire bonne nuit, ni me dire d'éteindre. Je l'entend parler avec mon père dans leur chambre, mais je n'écoute pas ce qu'ils disent. Avant j'écoutait toujours ce qu'il disaient, mais quand mon père a commencé à déprimer, j'ai arrêté, leurs conversations devenaient trop dures, et maintenant c'est une habitude, je n'écoute plus.

Je viens de finir un livre. Un livre horriblement bien, un livre qui me donne envie de savoir la suite, un livre qui malheureusement n'en a pas. Un de ces livre qui me donnent envie d'être écrivain, et qui me donnent envie de savoir faire ressentir a mes lecteurs de tels sentiments. 

En temps normal, j'aurais pleuré à la fin du livre. Mais il y a trop de gens réveillés chez moi, et ça pourrais s'entendre. J'ai pas osé aller parler à ma mère pour dire ce qui ce passait dans ce livre et pourquoi ça me passionnait. De 1 parce que j'avais peur qu'elle me dise d'éteindre, de 2 parce que j'aime pas dire a quel point écrire et lire ça me passionne. 

Honnêtement, je sais pas comment j'en suis arrivée là à me dire que je veux être écrivain. Un été j'ai écrit une histoire avec ma soeur. Oh mon dieu (façon de parler bien sur) j'écrivais mal. Mais après ça m'a semblé une évidence. Depuis toute petite j'écris des histoires, mais je ne m'en rendait pas compte. Et puis c'est ce genre de livre qui me rappellent a quel point j'aime lire et écrire. Y'a des gens qui pensent que c'est pour les boloss de lire et écrire. C'est gens là sont cons, en fait, ils sont immatures, débiles, incultes, sans avenir, je m'en fou, n'importe quoi, mais eux, quand il achêterons mon livre en disant a leur entourage "elle était dans ma classe!" et ben ils se diront "J'aurais p't'être du être plus sympa avec elle". Parce que ces gens là, pendant que moi je m'éclaterais a rencontrer les plus grand écrivains, a écrire des livre qui seront adaptés en film, eux, ils seront derrière une caisse de supermarché, avec un peu de chance ils feront un métier qui leur plait un peu, genre puéricultrice. 

Y'a des soirs comme ça, où j'écris, et là j'écris ce que je pense. Et vous savez quoi, je crois que je serais aussi débile et superficielle que pleins de filles si je les avais pas rencontrés celles là.

Fini à 23h 35, relecture finie à 23h 37.