Je crois que je ne suis jamais vraiment triste. Je crois que je ne sais pas ce qu'es être triste. Et c'est bizarre ce mot au fond… Triste. C'est juste un mot qu'on a mis sur un sentiment, et sentiment n'est qu'un mot qu'on a mis sur ce que l'on ressens. Mais comme toujours, je m'écarte du sujet. 

Ah  oui, voilà. Même après avoir vécu tout ça, je suis pas triste, parce que j'aime les gens, et certains m'aiment aussi.  Donc je ne suis pas triste. Et j'en ai marre aussi, des gens qui disent "je suis triste" parce qu'ils en savent rien Il en savent rien, ils savent pas de quoi ils parlent et c'est bête. Mais je m'en fou en faite, ils font ce qu'ils veulent. Ils sont bêtes. On est pas triste. 

Ca sert à rien d'être triste! Pourquoi choisir de pleurer quand on peut rire? 

J'essaye de travailler sur ça, et j'espère que vous me comprenez, j'espère que vous me trouvez pas trop bizarre… Oh et puis vous savez quoi? Non, je m'en fout.

I DON'T CARE

Qui n'as jamais entendu le fameux "Tu as changé". 

Le changement. 

Déjà, comme toujours, les autres remettent ça sur toi. Ils ne pensent même pas que c'est eux qui auraient pu changer. Après, personne ne change. On reste toujours les même. C'est juste qu'on évolue. 

-Tu as changée. 

-Non, c'est juste que tu pensais me connaitre. 

Au début d'année, on m'a dit que j'avais changée. Un fille avec qui je m'entendais bien depuis quelques temps, mais avec qui je restais depuis la sixième. Non, je n'ai pas changée, je t'ai juste montré ce que je voulais te montrer, et j'ai décidé de t'en montrer plus, c'est ça la confiance. Pas comme toi, qui expose t'a vie à tout le monde, et qui après dit "Nan mais ce que tu sais, c'est rien comparé à tout ce qu'il s'est passé". Voilà, tu es à présent une de ces filles populaires. Mais je ne vais pas m'égarer à parler de toi, parce que j'ai des lecteurs. 

Tout le monde évolue, certains bien, certains mal. En fait, je ne voudrais pas trop parler de la notion de bien et de mal, mais je suppose que je suis censée faire un peu comme une gamine normale de 13 ans, qui dit encore: il est trop méchannnnnt! 

Alors que la méchanceté, c'est plus compliqué. 

Enfin, je suppose que j'ai acquis la notion de bien et de mal parce que mon père veux bannir des mots. Je trouve d'ailleurs que ce n'est pas vraiment comme si ça pouvais nous aider de ne plus dire des mots. A part le "j'aurais dû" lui, je l'ai bannis, et ça me fais presque mal de l'entendre. MAIS ne nous écartons pas du sujet.

Ah oui voilà, alors. Si tu un jour, tu penses qu'une personne a changée, reprends toi et réfléchis bien.  Cette personne est toujours pareil, sauf que, sois elle décide de t'en montrer plus qu'avant, sois elle a évolué. C'est pour bien qu'on comprenne que quoi qu'on fasse, on ne changera jamais. On sera toujours les mêmes au  fond. On portera toujours le même nom, on aura la même famille, les actes que nous avions fait avant d'évoluer serons toujours les nôtres. 

Peut-être que vous pensez que je chipote sur les mots en disant que ce n'est pas "Changer" mais "évoluer", mais en tous cas, je pense qu'il faut savoir nommer correctement les choses, parce que ces mots veulent dire deux choses complètement différentes. 

   Les mots rentrent... Ou bien ils sortent? Où suis-je? Chez moi. Non, quand je ferme les yeux, je ne suis plus chez moi. Ou alors mes pensées m'englobent tellement que je ne peux plus voir ma chambre? Voir. Ne pas voir. Comment? Où-ça? Je n'ai jamais rien vu de tel! Quoi? Non? Pourquoi? Trop de questions, Madame, qui n'en valent pas la peine. 

   Les gens partent, les gens restent. Les gens pleurent, les gens pestent. Les gens sont tristes, les gens sont bêtes. Ils sont saoul de fatigue, ivre de tristesse. Il sont meurtris, raccommodés, découpés, recousus. Leurs réflexions débordent et sortent par leurs lèvres sous forme de cris, par leurs yeux sous forme de pleurs. Ça leur détruit le cerveau, le mange, le pourri, le noirci, le décrépi. Tout tourne, tout, tout, tout, tout. Il n'y a pas d'autre mot. En fait, il n'y a pas de mot pour décrire ce qu'ils ressentent, ou alors je n'ai pas mis le doigt dessus. 

Je dois vous laissez, 23h 10, c'est tard, y'a cours demain.

Voilà, ça y est, il fallait que ça arrive. Deuxième crise familiale. La première: La depréssion de mon père et maintenant: Ma soeur est anorexique. De mieux en mieux. 

Je viens de relire l'article, et je me suis étonnée moi-même de ma franchise, mais finalement, je pense que je dois me permettre de m'exprimer librement sur ce blog! 

   Je me suis rendue compte que finalement, être gentille, ça m'a pas amené beaucoup de réconfort. J'ai toujours été gentille avec tout le monde, et j'ai toujours fait passé les besoins des autres avant les miens. Qu'est ce que j'ai en retour? Rien. Sur 30 personnes aidées, 1 seule en est reconnaissante. Mais qu'est ce que je dois faire!? Je veux pas me laisser marcher sur les pieds! Est ce que les gens gentils sont condamnés à être les bouche-trous du monde? J'en ai plus que marre. 

   Et puis ces gens qui veulent te faire croire qu'ils t'apprécient alors qu'en fait vous signifiez rien pour eux! Ah! Vous croyez vraiment que ces filles populaires avec qui vous traînez vous aimes! Si vous être une FG (fille gentille) vous pouvez être SURE qu'elles en on rien a faire de vous et si vous êtes une FGT (Fille gentille travailleuse/bonne en cours) vous pouvez être sure qu'elle sont "amies" avec vous parce qu'elles veulent juste copier sur vous! "Elles m'aiment même pas un petit peu?" NON! Ces Filles Populaires et Débiles n'acceptent pas les Filles Gentilles dans leurs clan. Elles te laissent traîner avec elles parce qu'elles n'ont pas trouvées de raison pour te virer et que dans ce cas, au contrôle, elles sont sure d'avoir la magnifique note de zéééérooooo! 

Rahhhhhh! J'ai envie de crier! Des fois je me trouve bien naïve...

Goodbye :)